Rares sont les investisseurs long terme n’ayant pas vu leur portefeuille boursier chuté lors d’un krach boursier.
Le dernier Krach boursier date de 2020 qui était lié au coronavirus et à la chute du pétrole.
Nous verrons dans cet article ce qu’est un krach boursier, comment il se créé ainsi que les différents krachs financiers dans le temps.
Même si les futurs krachs apparaitront sans doute sans prévenir, nous allons vous donner quelques pistes pour que votre analyse fondamentale soit encore plus pointue.
Définition d’un krach boursier
Un krach boursier est une chute brutale du prix d’une ou plusieurs classes d’actifs telles que actions, obligations, énergie, métaux, matières premières agricoles, devises. Cela signifie que le cours des prix sur un ou plusieurs marchés financiers ont chuté.
Cette chute des cours de bourse est généralement soudaine et inattendue suite à un évènement qui a provoqué une panique sur les marchés financiers.
- Crash bourse ou crash boursier que l’on retrouve dans stockmarket crash, en anglais
- Krash boursier
En revanche, les termes crack (comme crack de 1929), crach, crache ne doivent pas être confondus avec krach boursier.
La difficulté pour les investisseurs est de savoir quand aura lieu le prochain krach boursier.
Comment se forme un krach boursier ?
- La gestation
- La naissance
- L’euphorie
- L’éclatement
Un krach boursier est la résultante de l’éclatement d’une bulle spéculative.
Et avant l’éclat de cette bulle, nous pouvons s’apercevoir de plusieurs comportements.
Regardons ensemble, les quatre temps de la formation d’un krach boursier.
La gestation
Un produit novateur arrive sur le marché. Les investisseurs pensent que le produit à un réel potentiel et pourra générer des profits, ce qui provoque la hausse du prix de l’actif.
La naissance
De nouveaux investisseurs sont attirés et anticipent des hausses futures de l’actif qui attirent à nouveau d’autres investisseurs. L’actif casse des nouvelles résistances, validant une tendance haussière. Certains investisseurs pensent que c’est un excellent moment pour investir en bourse avec confiance et suivre la tendance et investir dans un très bon cours de bourse aujourd’hui. C’est le début de la spéculation boursière.
L’euphorie
Les nouveaux investisseurs se sont enrichit et auront tendance à investir à nouveau dans l’actif. Les médias s’emparent du « phénomène » et votre voisin, novice en bourse vous indique qu’il l’a vu à la TV et qu’il a demandé à son banquier d’en mettre dans un nouveau portefeuille. La bulle grossit, entretenue par l’effet « moutonnier », le fait d’agir comme les autres en prenant la même décision, en masse.
C’est au plus haut que certains vont commencer à liquider leur position et à récupérer leur gain. C’est le début de la fin du mouvement haussier.
L’éclatement
C’est le retournement de tendance. De tendance haussière, l’actif passe en tendance baissière. Parfois dû à un excès de vente sur le marché, parfois à une mauvaise statistique, la bulle éclate et fait provoquer une chute importante et brutale du prix.
La panique s’installe chez les investisseurs et la volatilité apparait. Il n’est pas rare que les séances se finissent à plus de 10% de baisse. La bulle spéculative éclate et c’est à ce moment précis que le crash boursier naît.
Les principaux krachs dans le temps
- Tulipomania – 1637
- Krach de 1929
- Chocs pétroliers de 1973 et 1979
- Krach boursier de 1987
- Bulle Internet de 2000
- Krach des subprimes de 2008
- Krach boursier de l’été 2011
- Krach chinois de 2015
- Krach 2020, Covid
La Tulipomanie – Krach de la Tulipe
Le krach de la tulipe est le premier crash financier. La crise de la tulipe éclata aux Pays-Bas en février 1637. A cette époque, il y avait une bulle spéculative sur le prix des bulbes de tulipes (aussi connue sous le nom de tulipomanie). Très apprécié par la classe noble.
Rapidement, les promesses de ventes de bulbes de tulipe via des contrats à terme dépassent les quantités disponibles et les cours s’écroulent en 1637. Au plus haut de la bulle des tulipes, le bulbe se négociait à un montant équivalent à 20 fois le salaire annuel d’un ouvrier.
L’impact de ce krach des tulipes divise les historiens. Selon certains une grave crise économique s’ensuivit, alors que d’autres relatent que l’impact a été plutôt modéré.
Octobre 1929 – Début de la Grande Dépression
Le Krach boursier 1929 est sans doute le krach le plus célèbre de l’histoire.
Le crash a commencé le jeudi du 24 octobre, le « jeudi noir », marquant le début de la Grande Dépression et la crise 1929 qui a touché l’ensemble de l’économie américaine puis mondiale.
Pourquoi un krach boursier en 1929 ? La raison du krach boursier de 1929 était que le système d’achat d’actions à crédit introduit aux États-Unis au début des années 1920 a contribué à la bulle spéculative.
La crise boursière de 1929 cause un effondrement de l’ensemble de la bourse durant les 3 années qui ont suivies, puis la crise s’est propagée à l’économie réelle, provoquant une longue et profonde dépression économique durant les années 1930.
La crise boursière de Wall Street en 1929 et le krach boursier de 1929 ont eu des conséquences sur l’ensemble de l’économie.
L’économie a commencé à se reprendre à l’aube de la seconde guerre mondiale au début des années 1940. La course à l’armement a donné un boost à l’économie et aux marchés financiers.
Chocs Pétroliers de 1973 et de 1979
Le krach boursier 1973, aussi nommé premier choc pétrolier, représente la fin des Trentes Glorieuses, les 30 années de croissance économique et de plein emploi qui ont suivis après la seconde guerre mondiale.
Le crach boursier de 1973 est parmi les rares qui ne trouvent pas leur genèse dans l’explosion d’une bulle spéculative. En fait, la crise de 1973 a commencé par une forte augmentation des prix du pétrole. Après le jour de Yom Kippour, les pays arabes producteurs de pétrole ont décidé d’imposer un embargo aux alliés d’Israël. Le prix du pétrole est passé de 3 dollars américains en octobre 1973 à 12 dollars en mars 1974. Après le pic de la production américaine en 1971 et l’abandon des accords de Bretton Woods, l’embargo a aggravé le marché pétrolier déjà fragile.
La forte hausse des cours de pétrole asphyxie l’économie mondiale qui entre en récession. Les conséquences du choc pétrolier de 1973 n’ont affecté l’économie mondiale qu’en 1978.
Un deuxième choc pétrolier se produit en 1979, à cause de la révolution iranienne et l’interruption des exportations du pétrole par le pays durant quatre mois. Les prix du pétrole passent rapidement d’environ 17 $ à 35 $, ce qui freine la fragile reprise économique mondiale.
La Crise Boursière de 1987
Le krach boursier de 1987 a débuté le lundi noir du 19 octobre 1987, l’une des pires journées de Wall Street, à côté du jeudi noir du 24 octobre 1929 et le krach de Wall Street 1929. Ce lundi noir, le Dow Jones a perdu 22.6% de sa valeur en une séance, battant le précédent record de 1929 (-12.6%). Ailleurs dans le monde, la bourse de Paris perd 9.7%, celle de Londres recule de 26% et on enregistre une chute vertigineuse de 46% à Hong Kong.
Cette crise de 1987 fait suite à une bulle spéculative sur les actions, qui ont connu une hausse quasi-ininterrompue durant les 5 années qui ont précédé, sous Reagan et sa révolution libérale. Le point de départ du crash boursier de 1978 est d’ailleurs la publication du déficit commercial US qui ne cesse de se creuser.
Le krack boursier de Wall Street en 1978 est le premier où les ordinateurs et les systèmes de trading automatique sont mis en cause. Les robots ont vendu en masse après le départ de la baisse, alimentant davantage la chute des actions.
La panique boursière de 1978 intervient cependant dans un contexte économique mondiale prospère, ce qui permet d’endiguer l’onde de choc. L’économie réelle s’en trouve pas beaucoup impactée. Cela est aussi dû à une réaction rapide et efficace de la Fed.
Bulle Internet en 2000
Le krach boursier 2000, ou le crack bourse de la bulle internet, a débuté en avril 2000, et a duré 3 ans.
La fin de la décennie 1990 a été très prospère sur les marchés boursiers, notamment suite à la bulle internet de 1999 et 2000. Ainsi, l’indice technologique Nasdaq a été multiplié par 5 de 1998 à son pic enregistré en mars 2000.
Le ralentissement débute en avril 2000 après l’introduction en bourse de Wanadoo et les déboires financiers de Global Crossing, mais le véritable krach débute un peu plus tard, vers la fin de l’année 2000, puis a accéléré avec un krach boursier en 2001, renforcé par les attentats du 11 septembre 2001.
Le crash boursier et la crise de la bulle internet de 2000 se termine en 2003, avec un rebond des marchés financiers à partir du mois de mars.
Crise des Subprimes de 2008
Le krach boursier 2008, qui a suivi l’éclatement de la bulle de l’immobilier américain de 2007, est plus connue sous le nom de crise des subprimes.
Les marchés financiers ont débuté leur cycle baissier en 2007. Le crash bancaire et la faillite Lehman Brothers annoncée le lundi 15 septembre 2008 a accéléré le krach boursier de wall street en 2008, mais ce n’est que le lundi 6 octobre 2008 que le grand krach commence, annonçant le début de la crise boursière de 2008.
La bulle immobilière s’est formée suite à l’octroi de crédits sans garanties et à des ménages non solvables, qui ont alimenté la demande. Cependant, après la hausse des taux directeurs de la Fed de 2005, qui a renchérit le coût de remboursement des prêts, le nombre de défauts a rapidement commencé à grimper, atteignant les 15% en 2007.
La crise de l’immobilier commence alors à s’installer, et les prix reculent progressivement, provoquant une série de faillites d’organismes de crédit et de fonds d’investissements.
La crise des subprimes et le krach 2008 s’est ensuite rapidement étendue au reste du monde, en grande partie à cause des mécanismes de titrisation, avec lesquels les crédits non remboursables aux États-Unis se retrouvent entre les mains d’institutions financières d’un peu partout dans le monde.
Le crash financier 2008 a touché, d’une manière directe ou indirecte, toute l’économie mondiale, dans quasiment tous les secteurs.
La crise de 2008 est aussi à l’origine de la crise de la dette et le krach boursier de 2011, à cause des grands efforts de dépenses publiques consentis par les Etats pour sauver les banques et les institutions financières.
Crise de la Dette Européenne de 2011
Comme le premier et le second chocs pétroliers en 1973 et 1979, le krach de 2011 ne fait pas suite à l’explosion d’une bulle spéculative. Le contexte économique et financier difficile après la crise boursière 2008 est largement derrière cette période de baisse des marchés boursier durant l’été 2011.
Les Etats nordiques affichent de forts déficits publics suite à la crise économique de 2008, et la croissance qui fait son retour reste extrêmement fragile au début de l’été 2011.
Dans ce contexte difficile, des problèmes tels que la crise de la dette grecque et sa possible sortie de la zone euro, le risque de certaines faillites bancaires, les rumeurs de dette espagnole, les annonces d’élections anticipées et les dégradations de notation se sont succédé dans de nombreux pays. Le plan d’austérité et les données économiques décevantes de l’Europe et des États-Unis ont encore aggravé la situation.
Les médias financiers parleront donc d’un krach obligataire.
Krach boursier chinois en 2015
En 2015, bien que l’indice phare chinois, le Shanghai et Shenzhen CSI 300, soit en hausse depuis plus d’un an, Pékin demande à des millions d’épargnants chinois d’acheter des actions chinoises pour financer l’économie. Les petits actionnaires investissent massivement en bourse. La première chute a conduit à la deuxième chute puis la troisième chute entrainant un krach boursier violent. Les petits porteurs ont vu leurs économies s’effondrer. L’indice chinois chutera de plus de 30% en quelques semaines.
Une des conséquences de ce krach boursier est la baisse de la bourse du CAC 40 qui à même connu un krach financier en 2016, provoquant une « mini crise boursière » perdant plus de 16% en quelques mois.
Krach lié au Coronavirus
C’est le dernier krach boursier en date. Un nouveau virus apparait en Asie et se propage dans le monde entier tuant des millions de personnes en quelques mois.
Face aux risques sanitaires posés par le Covid-19, plusieurs économies dans le monde ont pratiquement cessé toute activité. En Asie, en Europe et aux États-Unis, des millions de personnes sont confinées chez elles. Le virus et les mesures prises pour contenir sa propagation ont détruit des millions d’emplois dans le monde et plongé la plus grande économie du monde en récession.
A mesure que la pandémie était maîtrisée, les pays ont ensuite commencé à rouvrir leur économie et à reprendre l’activité, mais à un rythme progressif. Les données économiques ont alors commencé à rebondir, mais à partir de bases très faibles, la plupart des statistiques ayant atteint des niveaux historiquement bas.
2020 est une année boursière connaissant les extrêmes. Si nous regardons de plus près les variations de l’indice du Dow Jones, avant l’arrivée de la crise liée au coronavirus, l’indice américain atteignait un plus haut historique (à l’époque) 29 551,42 points. Le 16 mars 2020, DJA30 a connu l’une des pires journées de son histoire, chutant de 12,9%. Le 23 mars 2020, le Dow Jones est tombé à un plus bas de 18 213,65 points. Le 31 décembre 2020, l’indice DJIA atteindra un sommet annuel de 30 637,47 points.
Suite à ce krach boursier, la majorité des bourses mondiales ont connu des nouveaux cours de bourses historiques en 2021.
Il existe d’autres baisses importantes en bourse, notamment le krach obligataire de 1994, le crash boursier et financier en 2016, 2018 et 2019. Nous pouvons parler alors de « mini krach ». Ces minis krachs boursiers peuvent avoir des conséquences importantes comme en 2018, où la guerre commerciale US/Chine avait provoqué une baisse des marchés financiers.
Certains médias aiment parler régulièrement d’un krach boursier proche, comme en 2018 avec un krach obligataire imminent ou avec un grand titre « une nouvelle crise financière pourrait survenir dans les prochains mois ». Les prévisions en bourse aujourd’hui sont difficiles de même que pour les prévisions d’un prochain krach boursier, d’un krach immo ou encore d’un krach financier imminent. Vous devez toujours prendre du recul face à ce genre d’article annonçant la prochaine crise boursière.
En revanche, vous pouvez faire votre propre analyse fondamentale en lisant des articles de presse spécialisée.
Des bulles financières nous en connaissons, en revanche vont-elles éclater ? Vont-elles provoquer un crash bancaire, boursier ou encore un effondrement financier ?
Nous vous présentons trois analyses des causes possible d’un prochain krach boursier.
Les trois causes pouvant provoquer le futur krach boursier
- Hausse des taux
- Inflation incontrôlée
- Guerre en Ukraine / Escalade des tensions géopolitiques
La hausse des taux rapides
Si vous lisez l’actualité, vous devez alors certainement avoir déjà entendu que la remontée des taux avaient débutés en 2022.
D’une part parce que la croissance des principales économies mondiales a fortement repris après la découverte du vaccin Covid-19 mais aussi parce que l’inflation a fortement augmenté, les banques centrales n’ont plus vocation à inonder le marché de liquidités.
Depuis plus de dix ans, les taux d’intérêt sont extrêmement bas en France.
Comme vous pouvez le voir, les taux des OAT (Obligation Assimilable du Trésor) sont entre 1,8770 et 3,0280 contre -0.8480 et 0.8890 le 27 décembre 2021 (soit un peu plus d’un an au préalable). Pour une bonne compréhension, les OAT définissent le coût de financement de la dette française. Plus ils sont faibles et plus le coût de financement de la dette française est faible. A contrario, plus les taux augmentent et plus le prix de la dette française augmente.
Les taux des OAT et les taux bancaires sont en lien direct avec les taux directeurs de la Banque Centrale Européenne (BCE).
Une hausse trop rapide des taux peut donc engendrer de la peur et donc de la volatilité sur le marché.
Ainsi, vous l’aurez sans doute compris, si les taux directeurs augmentent, le taux des OAT vont également augmenter et le coût de financement pour l’Etat français va aussi augmenter. La hausse des taux aura également un impact sur les taux bancaires, notamment sur le taux des crédits immobilier.
Une hausse rapide des taux engendrerait un coût supplémentaire de financement pour tout le monde : Collectivités, entreprises, particuliers et provoquerait sans doute de grandes difficultés de financement.
C’est pour cette raison que les directeurs de banques centrales sont dans un rôle d’équilibriste pour éviter tout krach boursier et financier dans des économies en plein boom. Remonter les taux trop rapidement pourrait engendrer une bulle obligataire comme lors de la crise grecque que les Etats ne veulent pas revivre.
Ainsi, même si les marchés ont réagi avec beaucoup de volatilité, nous n’avons pas connu de Krach boursier pour autant, mais nous devons rester attentif.
Une inflation incontrôlables
L’inflation a été le sujet économique 2022 et il semblerait qu’il soit encore le sujet pour 2023. La politique monétaire de la banque centrale US (Fed) et de la banque centrale européenne (Bce) est d’augmenter les taux afin de diminuer l’inflation qui est la hausse généralisée et durable des prix.
En cas de hausse continue de l’inflation, malgré les différentes hausses de taux, les banquiers centraux devront envisager de durcir leur politique monétaire ce qui engendrerait sans doute une nervosité sur les marchés financiers.
Egalement, une inflation incontrôlable aurait pour conséquence une perte du pouvoir d’achat des ménages et donc une diminution de leur consommation. Ainsi, les pays qui prévoient déjà une forte baisse de la croissance en 2023, pourraient entrer en récession (croissance négative).
Compte tenu de la situation économique instable, tout nouveau développement défavorable, comme une inflation plus élevée que prévu, une forte hausse des taux d’intérêt pour la contenir, une résurgence de la pandémie de COVID-19 ou une escalade des tensions géopolitiques, pourrait conduire le monde L’économie est en récession. Ce serait la première fois en plus de 80 ans que deux récessions mondiales se produisaient au cours de la même décennie.
Guerre en Ukraine / Escalade des tensions géopolitiques
La guerre en Ukraine a été l’un des évènements majeurs en 2022 sur le plan géopolitique. Aucun pourparler de paix n’est encore envisagé, ce qui peut conduire à une éventuelle escalade mondiale.
Ces décisions militaires conduiront-elles à une nouvelle escalade du conflit ? L’avenir nous le dira.
Jusqu’où iront ces escalades ?
Seul l’avenir nous le dira, mais les risques que d’autres pays puissent participer à cette guerre sont possibles : Union Européenne, Chine, Inde, USA,…
Si les escalades vont trop loin, les marchés financiers risquent de s’effondrer. En effet, en cas de guerre encore plus forte et mondialisée, le krach boursier serait une possibilité
Mais il faudra être très attentif au futur de ce dossier.
Que faire en cas de Nouvelle Crise Boursière ?
Un krach boursier est le résultat de panique et de peur sur les marchés financiers. Un crack boursier est donc caractérisé par une forte aversion au risque.
Les mécanismes de marché observés lors des petites phases d’aversion au risque régulières, restent globalement les mêmes lors des krachs boursiers.
Lors de ces phases, les investisseurs cherchent à vendre les actifs « risqués », au profit d’actifs « refuges », comme les obligations ou l’or. On entre en mode risk-off.
Avec Admirals, vous pouvez trader des CFDs indices, obligations et matières premières comme l’or.
C’est en profitant de ces phases de paniques, que certains spéculateurs gagnent beaucoup d’argent rapidement, en suivant ce schéma de ventes des instruments risqués et d’achat d’actifs refuges.
Sur le Forex, on retrouve aussi des devises dites à haut rendement (risquées) et d’autres refuges. Alors que AUD et NZD (à haut rendement) vont généralement reculer en phase de risk-off, les refuges comme JPY et CHF vont généralement progresser. L’inverse reste vrai dans les phases de confiance et d’appétit pour le risque.
Les performances passées ne préjugent en rien des performances futures.
Notons tout de même que sur le Forex, le JPY est la devise la plus réactive au sentiment de risque.
Conclusion
Vers un nouveau krach boursier ? La prochaine crise financière se prépare ? Krach boursier en vue ou à venir ? Si vous avez lu cet article attentivement, vous devez comprendre qu’il est quasi impossible de répondre à ces questions. En revanche, compte tenu de tous ces éléments d’analyse, la période actuelle est très volatile et vous devez être encore plus attentif que d’ordinaire.
Trés bien